Fondation Knollenberg – Bourse Imagine un projet innovant pour l’environnement!

Sacrée bouffe (2023)

Équipe de création:
Pierre-Yves Normandin, Baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés
Zénon Michaud, Baccalauréat intégré en environnements naturels et aménagés
Jonathan Tedeschi, Maîtrise en philosophie – avec mémoire

 

 

Le projet Sacrée Bouffe consiste à valoriser des aliments destinés à être jetés en les cuisinant et en les savourant avec des membres de la communauté universitaire dans une ambiance conviviale. Les participantes et participants en retirent ainsi quelques repas pour la semaine, des idées de recettes végétariennes et du plaisir, le tout gratuitement. Sacrée Bouffe contribue à favoriser la sécurité alimentaire des étudiantes et des étudiants et à les sensibiliser aux bénéfices d’adopter des habitudes alimentaires saines et soucieuses de l’environnement.

 

Les habitudes promues par ce projet, soient la réduction du gaspillage alimentaire et l’adoption d’une alimentation à base de plantes, constituent deux solutions ayant de grands potentiels de réduction des GES.

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Cultiver sa santé (2023)

Équipe de création:
Samuel Richard, Baccalauréat en psychologie
Laurence Paradis, Baccalauréat en psychologie

 

 

Le projet Cultiver sa santé souhaite sensibiliser davantage la communauté universitaire aux questions et problématiques environnementales en favorisant la mise en place d’un environnement accueillant et paisible pour permettre aux étudiantes et étudiants de différents programmes ainsi qu’aux membres du corps professoral d’acquérir des connaissances sur l’agriculture. Ce projet d’agriculture urbaine permettra d’abord de sensibiliser et de responsabiliser les personnes étudiantes quant à des gestes et pratiques écoresponsables. Celles-ci auront l’opportunité d’acquérir des connaissances dans le domaine du jardinage via des activités collaboratives avec le programme d’agroécologie de l’Université Laval. Elles pourront ainsi mieux comprendre le processus derrière la pousse de nombreux fruits et légumes. En plus de faire diminuer leur empreinte écologique, le projet leur permettra de mieux comprendre comment se passe la fabrication d’aliments consommables. Cultiver sa santé favorisera certainement le développement d’un plus grand nombre de jardins collectifs ou de jardinières à Québec contribuant ainsi à la diminution de la pollution atmosphérique.

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Détourner et réduire les déchets alimentaires (2023)

Instigatrice: Jennifer Gribbon, Maîtrise en études internationales

 

L’objectif de ce projet est de détourner les déchets alimentaires existants d’une grande entreprise et de réduire ceux du futur grâce à l’élaboration d’un plan de réduction. Celui-ci pourrait par la suite être adopté dans les arénas à l’échelle nationale et être modifié pour les restaurants et les plus petits lieux, comme les cafétérias. Le principal objectif est d’aider les grandes entreprises à mieux gérer leurs déchets alimentaires, d’impliquer des partenaires locaux, provinciaux et nationaux qui partagent les mêmes valeurs, de donner aux étudiantes et étudiants universitaires les moyens d’apporter un réel changement au sein de leur communauté et bien sûr, d’aider à compenser l’impact environnemental des déchets alimentaires dans notre ville.

Effet Terre (2022)

Équipe de création:
Alexandre Béland Ouellette, Maîtrise en criminologie
Jean-François Tremblay, Baccalauréat en mathématique et informatique
Paola Carollo, Doctorat en anthropologie

 

 

Le contexte de la pandémie et de l’isolement a mis à l’avant-plan, pour un nombre croissant de personnes, le désir de pratiquer des activités à la fois relaxantes et écodurables. De là est né le projet de jardinage à la maison, Effet Terre.

 

Le projet consiste en la création d’une plate-forme où les gens peuvent afficher les fines herbes qu’ils font pousser à la maison en vue de les partager avec le voisinage. Cette initiative cible non seulement les personnes déjà organisées pour faire du jardinage, mais surtout les personnes en situation de précarité financière ou sociale. Le projet permet de réaliser de petits objectifs quotidiens en plus de développer le sentiment de fierté ressenti lorsque l’on observe un plan faire ses premières petites feuilles!

 

Sur la plate-forme Effet Terre, les personnes intéressées pourront publier des capsules afin de présenter différents conseils pour bien réussir son jardinage, des techniques simples de récupération de l’eau et de réutilisation de contenants de plastique. La plate-forme pourrait mettre de l’avant l’impact collectif de ces réalisations sur l’environnement et ainsi mesurer l’«Effet Terre»!

 

 Les bénéfices pour la collectivité:

• Créer des échanges autour d’une passion commune et contrer l’isolement;
• Donner accès à des produits de qualité aux personnes en situation de précarité financière;
• Favoriser la consommation de repas goûteux contenant moins d’aliments transformés.

Les bénéfices pour l’environnement:

• Sensibiliser la population à des gestes écoresponsables;
• Réduire les émissions de carbone et la production de déchets;
• Diminuer l’impact environnemental du transport des aliments.

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Plante ton arbre fruitier pour un campus en santé (2022)

 

Instigatrice: Magalie-Jade Fortin, Baccalauréat en nutrition

 

L’objectif du projet Plante ton arbre fruitier pour un campus en santé est d’offrir à toute la communauté universitaire un approvisionnement local en fruits frais sur le campus même de l’Université Laval. Cette initiative vient changer les méthodes d’approvisionnements afin de limiter l’impact de la consommation sur les changements climatiques.

 

Le projet a également un volet éducatif, car il permet aux étudiantes et étudiants de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA) de développer leurs compétences directement sur le terrain. Le projet débutera sur les terres de Via Agroécologie, un comité étudiant de la FSAA qui a pour mission de promouvoir l’agriculture respectueuse de l’environnement et plus de gérer un jardin écologique, communautaire et collectif. Par la suite, les plants seront transposés sur des parcelles de terre de l’Université Laval. L’objectif est de maximiser le plus possible la viabilité et la pérennité des arbres fruitiers qui seront plantés. Un événement sera créé au printemps 2022 afin de recruter des étudiantes et étudiants de la communauté universitaire pour planter ces arbres et arbustes.

 

Les bénéfices pour la collectivité:

• Donner accès à des fruits frais cultivés directement sur les terres de l’Université Laval;
• Offre l’occasion à la communauté universitaire de récolter les produits lors des périodes de fructifications;
• Offrir la possibilité aux étudiantes et étudiants de développer leurs compétences en matière d’agronomie à même leur milieu d’études.

 

Les bénéfices pour l’environnement:

• Intégrer l’approvisionnement local au cœur de l’Université Laval et ainsi limiter les impacts environnementaux du système alimentaire actuel;
• Réduire les émissions annuelles de GES;
• Limiter le gaspillage alimentaire et favoriser les pratiques de compostage.

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Serre écoresponsable VIA Agroécologie (2022)

Équipe de création:
Mathieu Minville
Gaël Mercier
Mathieu Deschênes
Antoine Mercier Fortin
Louis-François Côté
Lucie Royer
Maude Beauvais
Philippe Généreux
Philippe Gagnon
Pierre-Olivier Schwarz
Thomas Talbot-Lanciault

 

 

Le projet Serre écoresponsable VIA Agroécologie a pour objectif de concevoir et construire une serre écoresponsable sur le terrain de l’Université Laval, plus particulièrement au jardin VIA Agroécologie, par le comité Éco-Serres UL.

 

Le projet sera réalisé entièrement par des étudiantes et étudiants, dans le respect des normes du bâtiment. La serre sera conçue à l’aide de matériaux écoresponsables, principalement du bois pour faire la structure, et des matériaux recyclés.  L’apport énergétique pour le chauffage de la serre proviendra du soleil. Par l’utilisation d’un système qui emmagasine la chaleur, celle-ci sera redistribuée au besoin, à l’intérieur de la serre.

 

Dans le cadre de la construction de la serre pour VIA Agroécologie, les membres du comité Éco-Serres UL pourront appliquer les connaissances acquises lors de leurs cours dans différents domaines du génie.

 

Les bénéfices pour la collectivité:

• Éliminer les coûts de transport des aliments;
• Offrir les légumes en surplus aux banques alimentaires de la région;
• Offrir une opportunité de formation pour les étudiantes et des étudiants impliqués qui deviendront une main-d’œuvre qualifiée dans le domaine des serres.

 

Les bénéfices pour l’environnement:

• Encourager la culture et la consommation d’aliments locaux, sans pesticide;
• Favoriser le développement durable par le choix de matériaux moins polluants;
• Utiliser l’énergie solaire afin de diminuer l’utilisation du gaz naturel ou de l’électricité.

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Les trois projets récipiendaires du concours 2022 des Bourses Imagine un projet innovant en environnement! ont été choisis par le comité de sélection de l’Université Laval, composé des membres suivants:

• Un conseiller à la vie étudiante au Bureau de la vie étudiante
• Un professeur à la Faculté des sciences et de génie – expertise en environnement et en développement durable
• Un membre de l’équipe d’Entrepreneuriat Laval
• Une coordonnatrice d’opérations du Bureau des bourses et de l’aide financière

Ferreol (2021)

Équipe de création:
Jonathan Audet
Félix Lapointe
Étienne Boucher

 

Le projet d’entreprise Ferreol est né de l’initiative de trois étudiants au baccalauréat en génie mécanique de l’Université Laval, passionnés de ski et voulant contribuer collectivement à la diminution de l’empreinte écologique de ce sport. La mission de la jeune entreprise fondée il y a deux: être la pionnière dans l’industrie du ski durable et commercialiser le ski le plus écoresponsable au monde.

 

Ferreol conçoit des skis alpins hors-piste entièrement fabriqués au Québec. Ceux-ci sont adaptés aux conditions climatiques spécifiques des montagnes québécoises ainsi qu’à celles de l’Est de l’Amérique du Nord. Les trois étudiants entrepreneurs conçoivent et fabriquent leurs propres machines industrielles nécessaires à la recherche et au développement. Ils ont conçu et fabriqué leur propre presse à skis, ainsi qu’une machine-outil à commande numérique servant à usiner les noyaux de bois des skis de manière précise et automatique. Le premier modèle de ski par Ferreol est actuellement en vente, le Pionnier 104, un ski hors-piste conçu pour l’aventure.

 

Les matériaux utilisés sont locaux et respectueux de l’environnement:

• Le noyau du ski est fait à partir de peuplier et de merisier provenant du Bas-Saint-Laurent;
• La colle époxy utilisée est biosourcée (une portion de la résine de la colle est faite à partir de déchets pétroliers);
• Une première au monde: les fibres synthétiques seront substituées par une fibre naturelle, la fibre de lin (pratiquement carboneutre à produire et ayant des propriétés mécaniques excellentes réduisant de 30% l’empreinte écologique, comparativement à la fabrication standard de skis).

 

Les trois jeunes entrepreneurs ont à cœur de s’impliquer au sein de la communauté sportive, de la communauté étudiante et dans tout l’écosystème entrepreneurial. Ils ont organisé des événements rassembleurs pour les adeptes de skis hors-piste comme des sorties en montagnes et ils ont participé à plusieurs conférences pour promouvoir l’entrepreneuriat responsable auprès des autres jeunes étudiants entrepreneurs.

 

Enfin, l’équipe souhaite pousser plus loin le développement durable au sein de Ferreol et souhaiterait mettre en place un programme afin de planter des arbres au Québec pour compenser la coupe reliée aux noyaux de bois des skis. Une jeune entreprise très prometteuse, impliquée dans la réduction de l’empreinte écologique collective.

 

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La station d’hydratation Hydr-Eau Station (2021)

Équipe de création:
Samuel Desjardins
Francis Théroux

 

 

Ce projet innovant a pour objectif d’offrir à la population des points d’accès à l’eau extérieur pour se réhydrater, par l’entremise des bornes d’incendie. Le prototype développé se connecte directement sur les bornes et ne nécessite pas l’installation d’un nouveau dispositif de raccordement au réseau.

 

L’eau étant potable dans les bornes d’incendie, elles deviennent l’infrastructure idéale pour l’implantation de cette station de distribution. Celles-ci sont également présentes en grand nombre dans l’environnement urbain et offrent des possibilités d’utilisations multiples. Le prototype a été développé pour s’accorder avec la plupart des formats de bouteilles d’eau.

 

L’équipe de ce projet a également travaillé de pair avec le Service de protection contre les incendies (SPCI) afin de s’assurer que l’installation d’un tel prototype ne ralentirait d’aucune façon le travail des pompiers lors d’une situation d’urgence. La station Hydr-eau permet une rotation de la tour d’hydratation vers le bas libérant ainsi l’espace de travail des pompiers sans manipulations supplémentaires.

 

Les bénéfices du projet pour l’environnement:

• Réduction des contenants à usage unique;
• Implication des citoyens et meilleure conscience environnementale;
• Accessibilité à l’eau potable en milieu urbain.

 

Ce projet étudiant contribue à la réduction de l’empreinte écologique collective en profitant d’installations existantes. De plus, la station d’hydratation s’harmonise avec le milieu, est accessible, facile d’utilisation et les matériaux utilisés sont durables et sanitaires. Un projet étudiant novateur, créatif et soucieux d’optimiser les gestes du quotidien pour mettre de l’avant de saines pratiques écologiques.

 

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Pratico Plastique (2020)

Équipe de création:
Francis Gagnon
Laura Rodrigues
Gabrielle Ferland
Véronique Giguère
Naomée Mann
Samuel Desjardins

 

 

Œuvrant dans la récupération et la revalorisation du plastique, ce projet se veut également un outil de sensibilisation et d’éducation qui propose une solution innovante à l’impact environnemental des déchets plastiques.

 

Cette entreprise sociale se lance dans le recyclage de plastique à l’échelle locale et tend à une empreinte carbone nette positive:

• Favorisant une approche en circuit court et soutenant l’économie locale, la collecte des plastiques peut être effectuée par vélo cargo à assistance électrique;
• Optant pour une technologie optimale de captation des contaminants lors de la transformation des matières premières en  biens durables, l’émission des polluants est ainsi réduite à zéro.

 

Les déchets plastiques récoltés, recyclés et transformés en objets pratiques ou en mobilier seront ensuite revendus dans les différents commerces de la région.

 

L’équipe de ce projet se démarque aussi par son implication dans la communauté.  Elle sensibilise le consommateur aux enjeux écologiques en donnant accès à des ateliers dans les milieux communautaires et favorise la réinsertion professionnelle par la création d’emplois au sein de son entreprise. Elle a créé le FabLab (atelier de fabrication) afin d’accompagner les citoyens dans la fabrication d’objets ainsi que le Repair Café (atelier de réparation d’objets divers).

 

Ce projet étudiant visant la réduction de l’empreinte du plastique, la sensibilisation et l’implication communautaire contribuent à la saine gestion de l’environnement par un procédé de recyclage tout à fait créatif et original.

 

 

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Les Snorôs (2020)

Instigatrice: Alexane Thiffeault

 

 

Ce projet a pour objectif d’offrir des produits de boulangerie et de pâtisserie à base de légumes. Riches en fibres et en protéines, les gaufres Snorôs sont faites de 50% de légumes et offrent une alternative santé de déjeuners et de collations.

 

Dans le cas présent, les membres de l’équipe ont à cœur de réduire le gaspillage alimentaire en misant sur un approvisionnement en fruits et légumes de seconde classe. Les ingrédients provenant principalement de producteurs et transformateurs québécois, l’entreprise affiche le logo des Aliments du Québec sur ses emballages qui, précisons-le, sont réutilisables et recyclables. Le souci de réduire l’empreinte environnementale et la contribution à l’économie québécoise sont donc des aspects importants pour les membres du projet.

 

L’entraide et l’inclusion sociale sont des valeurs tout aussi présentes au sein de cette entreprise qui souhaite un partenariat avec le Groupe TAQ, une entreprise adaptée qui réalise l’intégration socioprofessionnelle de personnes à limitations fonctionnelles, pour la préparation des produits. Une possible collaboration avec le Club des petits déjeuners est également envisagée: bénévolat et distribution gratuite de leurs produits.

 

Nous avons donc un projet qui laissera sa trace sur le plan écologique, économique, environnemental et sociétal avec la production de Gaufres aux légumes Snorôs.

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Projet Tâche de le voir (2020)

Équipe de création:
Zainab Ridha
My-Chi Nguyen

 

 

Voici un projet sensibilisateur et rassembleur qui promet un avenir durable en regard de la santé des jeunes. Les membres de l’équipe Tâche de le voir ont eu l’idée de présenter des ateliers dans les écoles afin d’informer et de sensibiliser les jeunes et les adolescents aux effets délétères des rayons UV sur la peau. Appuyées par des spécialistes de la santé, dont des dermatologues, les informations véhiculées lors des présentations interactives sont toujours actuelles et favorisent les échanges.

 

Bien qu’il s’agisse d’un projet de santé, l’équipe privilégie l’utilisation de matériel écoresponsable: les dépliants explicatifs imprimés d’abord sur papier recyclé seront maintenant distribués en version électronique, l’utilisation de vaisselle réutilisable est privilégiée lorsque requise, le don de matériel non utilisé à des organismes et la confection de bracelets symboliques durables distribués à la fin des ateliers en sont des exemples concrets.

 

Les responsables du projet ont maintenant l’intention de rejoindre un plus grand public en organisant un événement rassembleur d’une journée, soit une clinique de dépistage du cancer de la peau, en collaboration avec des dermatologues et plusieurs personnes étudiantes bénévoles de l’Université Laval. Des conférences sur le Campus et des activités de financement pour la recherche sur le mélanome sont également prévues.

 

Ce projet sur la santé s’inscrit dans une perspective de développement durable par ses activités de promotion, de prévention et d’un maintien d’une santé durable.

 

Produit alimentaire Uni-Vrac (2019)

Équipe de création:
Sarah Tremblay
Florence Martin

 

 

Proposer des denrées saines et nutritives à faible coût sur le campus

Un groupe d’étudiantes et d’étudiants du baccalauréat en sciences et technologie des aliments (FSAA) ont créé cet organisme sans but lucratif. Leur mission: réduire l’empreinte écologique en diminuant le suremballage lié à la commercialisation traditionnelle des aliments. On peut y acheter une foule de produits comme des graines, des céréales, des fruits séchés ainsi que des ingrédients de base (farine et sucre), sans compter de petites gâteries comme des bretzels. Le client peut également faire l’achat de légumes frais, grâce à un partenariat avec VIA Agro-écologie, une association étudiante de la FSAA qui fait la promotion et la sensibilisation d’options agroécologiques.

 

Le commerce a ouvert ses portes en septembre 2019 au Pavillon Pollack de l’Université Laval.

 

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Be-Cycle (2019)

Instigatrice: Léonie Chevalier

 

Le projet Be-Cycle vise à fabriquer des vélos à partir de matières recyclées, principalement le plastique, afin de proposer un nouveau moyen de transport pour la communauté universitaire, mais aussi pour les populations rurales d’Afrique.

 

S’inspirant du modèle Precious Plastic, qui propose des objets conçus de déchets plastiques, Be-Cycle, a pour ambition de créer des vélos en revalorisant les matières disponibles localement, tout en réduisant le volume de déchets, en favorisant la mobilité et encourageant les économies locales.

 

La création du prototype ici à l’Université Laval mettrait à profit les expertises des facultés de génie et du design pour optimiser les techniques de la transformation du plastique en un objet utilitaire. Une fois le concept élaboré, il pourra être déployé dans certaines régions rurales d’Afrique en tant qu’industrie collaborative locale ou les citoyens pourraient créer et commercialiser leurs vélos eux-mêmes, répondant ainsi à un problème de transport, ce qui faciliterait l’accès à l’éducation, la santé et les commerces.

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Tasse & Co (2019)

Instigatrice: Alice Magny

 

Le projet Tasse & Co. consiste à offrir une solution de rechange écologique aux tasses en carton jetables qu’utilisent les cafés et restaurants de la ville de Québec. Plus précisément, il consiste à louer sous forme d’abonnement une quantité de tasses réutilisables aux cafés qu’ils utiliseront afin de remplacer les tasses à consommation unique.

 

Le client, à l’aide d’un système transactionnel, aura le choix de conserver sa tasse afin de la réutiliser pour sa consommation personnelle ou de la retourner dans l’un des nombreux points de dépôt à travers la ville. Les tasses récupérées seront alors redistribuées dans les divers points de vente, favorisant ainsi le concept zéro déchet.

 

Le projet Tasse & Co. se donne ainsi comme mission de réduire considérablement la quantité de tasses à café à utilisation unique jetées chaque année par les Québécois en offrant une alternative écoresponsable aux tasses de café à usage unique tout en intégrant les valeurs coopératives.

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L’Hôpital des Nounours (2019)

Instigateur: Ievgen Gegiia

 

Prodiguer des soins aux enfants de manière ludique

En 2018, près de 130 jeunes âgés de 3 à 7 ans sont passés à la Faculté de médecine avec leur toutou favori dans le but de rencontrer l’équipe de l’Hôpital des Nounours, composée d’étudiantes et d’étudiants en sciences de la santé. C’est à travers un parcours ludique et éducatif représentant la structure d’un milieu hospitalier ou clinique que les enfants circulaient afin d’assister aux formations offertes. Triage, imagerie médicale, chirurgie, vaccination, pharmacie, soins dentaires et même trauma, les enfants et leur toutou ont pu en apprendre davantage sur chaque thème. Le projet a aussi permis aux futurs professionnels de la santé de se familiariser avec les patients en bas âge et de développer leur capacité à les comprendre et à les rassurer.

 

Agro-Cité (2018)

Équipe de création:
William Chevarie
Marika Drouin
Liza Marot-Bozza
Pierre-Louis Desgagnés

 

 

La construction d’un système aquaponique et d’une structure reproduisant un microécosystème est un projet interdisciplinaire novateur qui a pour objectif de développer des techniques de production alimentaire tout en réduisant l’impact environnemental.

 

Au départ, le projet était d’aménager un espace de travail pour les membres d’AgroCité, association dont l’objectif est d’augmenter l’autonomie alimentaire en produisant, au sein même du campus, des aliments frais, variés et nutritifs. C’est ainsi que naît l’idée de la conception d’un système aquaponique. Par ailleurs, le partage des connaissances scientifiques des membres du groupe amène une nouvelle idée: celle d’intégrer à ce système un espace supplémentaire permettant l’élevage d’insectes et d’écrevisses afin de réduire l’impact environnemental de leur production alimentaire.

 

Le système de culture de poissons et de plantes s’avère une belle initiative: les déjections de poissons fournissent l’engrais nécessaire aux pousses vertes. En échange de ces nutriments, celles-ci filtrent l’eau de l’aquarium des poissons. L’élevage d’insectes est une façon écologique de remplacer l’achat de nourriture commerciale pour les poissons et celui des écrevisses est un projet à l’étude qui consiste à évaluer leur capacité à ingérer les déchets solides dans l’aquarium.

 

Futur outil de recherche et de développement, cette installation offrira une plus grande autonomie en matière de production écoresponsable d’aliments (laitue, fines herbes). Il s’agit d’un concept innovateur, une image de l’agriculture urbaine alternative.

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SPOT (2018)

Équipe de création:
Cynthia Gauthier
Comité innovation de l’ASSÉTAR

 

 

 

Le SPOT (Sympathique Place Ouverte à Tous) vise à revaloriser un espace urbain en mettant en valeur l’architecture de la ville de Québec. L’aménagement de cet espace public est destiné à devenir un lieu de rencontres et d’échanges où une panoplie d’activités variées sont offertes aux citoyens de la Ville de Québec. Le volet communautaire est également exploité et fait partie intégrante de la programmation estivale: journée des maraîchers, ateliers de jardinage, journée des artisans.

 

 

Les installations faites en bois, conçues et réalisées par des étudiantes et étudiants de l’École d’architecture et de design, en collaboration avec des architectes de la région, feront rayonner le parvis de l’Église Saint-Charles de Limoilou et mettront en valeur le patrimoine architectural de cet endroit.

 

Ce projet étudiant se démarque de par son engagement unique au sein de la communauté: partage de savoir-faire, partenariat, implication du milieu communautaire, activités socialement inclusives ainsi que mise en valeur du lieu choisi en raison des installations originales.

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Forêt nourricière (2018)

Équipe de création:
Samuel Jalbert
India-Jane Tremblay

 

 

Ce projet a pour objectif d’implanter une forêt nourricière au cœur des boisés de l’Université Laval.  L’amélioration et le développement des écosystèmes locaux visent également à sensibiliser la communauté à des pratiques durables, soit l’alimentation saine produite localement. Des étudiants en foresterie et en agronomie uniront leurs forces et combineront leurs expériences afin de créer un espace propice à la culture de nourriture biologique.

 

Leur projet aura certainement un impact significatif, car il répond à plusieurs défis sociaux et environnementaux. Non seulement vise-t-il le développement de l’agriculture urbaine, mais aussi l’aménagement d’un espace convivial, d’une zone de rencontres et d’apprentissages (installation de panneaux pour l’identification des végétaux ainsi que leur potentiel nourricier). Il favorise également la collaboration interfacultaire.

 

Ce concept s’avère innovant, rassembleur et s’inscrit totalement dans une perspective responsable et durable.

Chem-E-Car Ulaval (2017)

Instigateur: Alexis Bernard

 

 

Le but de ce projet est de concevoir un petit véhicule propulsé par des réactions chimiques. Ce véhicule, vert et sécuritaire, est fait de matières recyclées et ne relâche aucune pollution ni aucun déchet.

 

Il s’agit d’un projet rassembleur et éducatif puisqu’il vise l’intégration des savoirs des étudiantes et étudiants en génie chimique de l’Université Laval et le partenariat avec d’autres universités en regard des connaissances, des coûts liés au transport lors des compétitions et ceux reliés aux commandes de produits chimiques. Cette année, l’objectif est de concevoir un véhicule électrique, sans utiliser le lithium. L’esthétisme et l’aérodynamisme du véhicule feront aussi partie des défis à relever. Tout le travail sur les mécanismes de propulsion et d’arrêt effectué sur ce petit bolide performant aura un impact sur la société de demain sur le plan énergétique et c’est en participant aux différentes compétitions que l’équipe aimerait le démontrer.

 

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Alimentation végétalienne et sans déchet (2017)

Instigatrice: Alicia Talbot-Lanciault

 

Voici un projet qui vise à réduire l’empreinte environnementale sur le campus de l’Université Laval. L’utilisation de contenants à usage unique dans les différentes cafétérias ainsi que l’offre de repas centrée principalement sur les régimes omnivores et végétariens sont les deux problèmes ciblés par l’initiatrice de ce projet.

 

Une solution de rechange durable est donc proposée afin d’éliminer les emballages des plats pour emporter (ailleurs sur le campus ou à l’extérieur) en optant pour l’utilisation de vaisselle lavable et incassable, donc réutilisable, et en demandant aux consommateurs d’apporter leur propre contenant au besoin.

 

L’idée d’offrir un repas végétalien par jour dans les cafétérias à un tarif inférieur aux autres types de menus vise à réduire l’impact écologique élevé lié au secteur de l’élevage : émission de gaz à effet de serre, consommation d’eau, utilisation de terres cultivables. Une possible collaboration avec les étudiants de l’École de nutrition est envisagée pour l’élaboration de menus végétaliens sans aliments transformés.

 

Le projet Service d’alimentation écoresponsable a donc le souci de réduire l’impact environnemental dans son milieu et de conscientiser les étudiants à leurs responsabilités sociétales en matière d’alimentation.

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Le Jardin des lumières (2017)

Équipe de création:
Renée-Anne Bédard
David Bouchard
Francis-Olivier Bureau
Pierre-Olivier Demeule
Marie Gauthier
Audrey Lapointe

 

L’objectif de ce projet conçu par une équipe interdisciplinaire est de réaliser un bâtiment net zéro, un bâtiment qui produit autant d’énergie qu’il en consomme. Cette maison des professeurs se veut également un projet de conscientisation en regard de l’utilisation responsable des systèmes énergétiques des bâtiments.

 

L’utilisation de béton fibré -qui comporte des avantages certains en termes de durabilité ainsi que des propriétés acoustiques et thermiques indéniables- jumelée au bois seront les matériaux de construction privilégiés. Panneaux solaires, puits géothermiques, systèmes de collecte d’eau de pluie et réservoirs de compostage sont des exemples de technologies innovantes et durables qui feront partie de la mécanique du bâtiment.

 

Il en résultera un bâtiment des plus performants s’inscrivant dans l’optique du développement durable, un endroit qui aura assurément un impact sur les habitudes de vie des gens qui fréquenteront ce jardin des lumières.